dimanche 29 mars 2009

Nous n'avons pas que des yeux


Pour la toute première fois en Belgique, en ce mois de mars 2009, en même temps que la présentation d'un spot publicitaire sur grand écran, une senteur a été diffusée dans des salles de cinéma.

L'occasion de revenir sur les chiffres suivants : 83% de toute la communication commerciale à la TV fait seulement appel à nos yeux. Cela laisse un pauvre 17% pour couvrir nos quatre autres sens. C'est dire que l'importance de nos sens a été complètement négligée dans la construction des marques… jusqu'ici.

Martin Lindstrom est lui persuadé de son fait : dans son livre BRAND SENSE il nous convainc que les sens doivent changer notre façon de communiquer.


Je suis quant à moi persuadé que si la vue et le son font partie intégrante des sens que nous utilisons dans nos outils de communication, nous négligeons en effet le toucher, le goût et l'odorat. Et pas seulement dans les médias audiovisuels : un courrier publicitaire imprimé peut jouer sur les cinq sens !


Selon Martin Lindstrom, l’impact de la vue dans la pub serait de 58%, l'odorat 45%, l'ouïe 41%, le goût 31% et le toucher 25%.


À propos du livre


Martin Lindstrom foreword by Philip Kotler "BRAND sense: Build Powerful Brands through Touch, Taste, Smell, Sight, and Sound". Feb 2005, Simon & Schuster New York / Kogan-Page London.

jeudi 26 mars 2009

Organiser un remue-méninges


Certains considèrent les séances de remue-méninges (« brain storming ») comme une perte de temps. Pourtant, un bon brainstorming peut déboucher sur des idées très originales et gagnantes. A condition que les participants respectent un certain nombre de règles. Lesquelles ?

Dans Management Ideas and Gurus, Tim Hindle nous confirme qu’il faut, avant tout, définir un thème précis à la séance : rechercher un nouveau produit, trouver un nouveau nom, avoir une autre approche, découvrir un nouveau marché ? Et préciser clairement dès le début que toutes les propositions des collègues sont positives.

En outre, il faudra respecter 8 règles :

1. Tout le monde s’en tient strictement au thème discuté.

2. S’il y a plus de dix participants, mieux vaut créer un deuxième groupe qui se réunit à part.

3. Chaque groupe travaille sous la direction d’un modérateur et un(e) secrétaire prend note des idées proposées.

4. Définissez les critères permettant d’évaluer les propositions et de décider si l’on en tient compte ou non.

5. Utilisez un tableau ou un flipchart. Une page complète est fixée au mur ou à la fenêtre pour que chacun(e) garde les choses en vue.

6. Les participants doivent laisser libre cours à leur imagination et émettre autant d’idées que possible, même les plus folles. Les liens les plus idiots en apparence peuvent conduire à des propositions très originales. Réfléchissez « Out of the box ».

7. Lors de la conclusion, définissez les étapes qui doivent être entreprises pour mettre la/les proposition(s) à exécution.

8. Et comme toujours : définissez qui fait quoi quand ?


Tim Hindle Management Ideas and Gurus pour The Economist.



lundi 16 mars 2009

Bâtir rapidement un SWOT


Bâtir rapidement une stratégie d'action efficace

SWOT est l'abréviation d'une méthode anglo-saxonne conçue pour analyser une situation à travers 4 facteurs clefs : Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats (en français, Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces, ou FFOM). Au départ de ces 4 facteurs clés on peut en déduire une « stratégie d'action ». Avantage : tout projet qui vise à communiquer peut bénéficier de ce type d'analyse, y compris personnel (quand il s'agit de se vendre à un client, par exemple).

Enormément de livres sont consacrés à l'analyse SWOT. Nous reprenons ici un logiciel qui lui est consacré.

Swot System est un logiciel qui permet de mettre en oeuvre facilement et très rapidement une analyse SWOT.